043 – Billet: « Ah! Mes aïeux… »

Feue ma grand-mère Marie…
(sur ma moto, Honda 500 CX – en 1997)

Ce sont toujours nos aïeux, qu’on appelle les vieux

Ce sont souvent eux, qui nous font lever les yeux

Vers ce firmament, qui ne connaît pas le temps

Mais qui certainement, dans l’azur nous attend.

Ils rappellent à tous ceux, qui espèrent être heureux

Que cette quête futile, nous rendra séniles.

Quel que soit le chemin, du jour au lendemain

Tout peut être à refaire, c’est pourquoi je l’espère

Notre résilience, sera notre danse

Et notre unicité, notre voeu de piété.

Et si l’apanage, des gens de grand âge

Est de nous rappeler, notre fragilité

Quoi qu’on en pense, en notre âme et conscience

De leur propre aveu, on ne fait que ce qu’on peut

Que la vie ici bas, n’est pas juste un combat

Et que le lien d’amour, doit demeurer toujours

Que toute souffrance, conduit à l’errance

Que la solitude nourrit l’hébétude

Que le fil de la vie, est tissé sur les doutes

Que quoi qu’il arrive, il faut suivre la route

Qu’il n’est rien de certain, si ce n’est le chemin

Qu’à chacun de nos pas, se déroule le destin

Que vouloir est prévoir et qu’il suffit de croire

Qu’à chaque inspiration se construit la passion

Et quand le jour viendra, de rendre compte à Dieu

Si la vie ici bas, me permet d’être vieux

Que comme dans un grimoire, je lirai ma mémoire

De cette vie sur Terre qui m’a fait être père

Je pourrai constater que j’ai su honorer

Le cadeau de la vie que j’eus à incarner…

Vincent Poitier, alias »le Pensiologue »

Le 21 janvier 2021

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