Ce sont toujours nos aïeux, qu’on appelle les vieux
Ce sont souvent eux, qui nous font lever les yeux
Vers ce firmament, qui ne connaît pas le temps
Mais qui certainement, dans l’azur nous attend.
Ils rappellent à tous ceux, qui espèrent être heureux
Que cette quête futile, nous rendra séniles.
Quel que soit le chemin, du jour au lendemain
Tout peut être à refaire, c’est pourquoi je l’espère
Notre résilience, sera notre danse
Et notre unicité, notre voeu de piété.
Et si l’apanage, des gens de grand âge
Est de nous rappeler, notre fragilité
Quoi qu’on en pense, en notre âme et conscience
De leur propre aveu, on ne fait que ce qu’on peut
Que la vie ici bas, n’est pas juste un combat
Et que le lien d’amour, doit demeurer toujours
Que toute souffrance, conduit à l’errance
Que la solitude nourrit l’hébétude
Que le fil de la vie, est tissé sur les doutes
Que quoi qu’il arrive, il faut suivre la route
Qu’il n’est rien de certain, si ce n’est le chemin
Qu’à chacun de nos pas, se déroule le destin
Que vouloir est prévoir et qu’il suffit de croire
Qu’à chaque inspiration se construit la passion
Et quand le jour viendra, de rendre compte à Dieu
Si la vie ici bas, me permet d’être vieux
Que comme dans un grimoire, je lirai ma mémoire
De cette vie sur Terre qui m’a fait être père
Je pourrai constater que j’ai su honorer
Le cadeau de la vie que j’eus à incarner…
Vincent Poitier, alias »le Pensiologue »
Le 21 janvier 2021
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