Une seule lettre suffit à distinguer les mots « arme » et « âme ». L’accent circonflexe vient coiffer le « a » de « âme », invitant la phonétique à languir un instant sur ce lexème, lui conférant une dimension supérieure…

De manière antinomique, l’âme ne se retourne jamais sur son corps physique…

De plus, quiconque est habité par son âme, fût-ce à son insu, ce qui inspire les êtres cruels qui la renient ou la dénient… Je n’ai pas trouvé de meilleure explication à la diversité humaine, à ce jour…

Il faut reconnaître que le contrôle, le pragmatisme, l’efficience, la bienséance, l’obéissance morale, entre autres prérogatives, sont très souvent des critères d’insertion et d’intégration socioprofessionnelles.

Tout réfractaire, ou en décrochage des conditionnements éducatifs divers, choisira le côté de la « Force » en dépit d’un déficit d’adaptabilité aux normes en vigueur…

Dès lors, l’âme inspire ou est désavouée. Désappointant le libre arbitre qui aurait des velléités de choix de vie marginaux, sur base de ce constat, l’âme tente des croche-pieds métaphoriques, au risque d’attirer notre attention…

Nous invitant à la confiance, elle nous indique une direction mais nous laisse le choix du chemin… Un chemin bardé d’inconnu, de découvertes, d’évènements non programmés par notre cerveau, ce que ce dernier abhorre…

Aux âmes, citoyens! Sortez de l’obsession, quittez vos bataillons et entrez dans l’intention… Celle qui conduirait à la passion…

Vincent Poitier, alias « le Pensiologue« 

26 janvier 2021

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