Au bord de l’eau, il y a cette vue qui m’appelle, plus belle que celle de Palma, de Mallorca, où Stéphane loue un loft, mais Stéphane est cher, j’ai donc préféré Bütgenbach où l’on peut admirer des genêts en paix…
Bordant les rives, des valérianes, des véroniques, des genêts...
Un jour un homme, des fleurs de cytise jaunies, a l’idée de les utiliser comme teinture naturelle…
Un breton, jadis, fit de ses branches un « balan » qui devint balai, aujourd’hui remisé au placard…
Ainsi se brosse le portrait de cette plante au nom vernaculaire, le genêt, symbole de préférence et de propriété dans le langage des fleurs…
Prénom désuet, Genêt fut également symbole dynastique dans la mythologie moyenâgeuse…
Colonisant les zones industrielles, réputé pour sa résistance, cet arbrisseau se mirant dans l’eau du lac de Bütgenbach, semble avoir pris sa retraite, participant au cadre bucolique de ce biotope magnifique…
Il ne revendique rien, il veut juste faire partie des genêts en paix…
En rédigeant ce billet, il se peut que je me plante, mais là où il n’y a pas de genêts, il n’y a pas de plaisir…
Vincent Poitier, alias « le Pensiologue »
16 juin 2021
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