Il semble que l’on puisse vivre certaines expériences sans aucune expérience…
A moins que vingt-cinq années révolues de théâtre de rue (flic) ne l’aient nourrie, ou encore l’écriture en 2020 de ma chronique n°26 (Janguy), ou tout cela ensemble, plutôt que de finir entre six planches, on m’a invité à monter dessus, sur les planches…
Comme quoi la vie coulisse, pour peu qu’on lui réplique, qu’on se déguise à sa guise…
Il faut faire confiance à nos errances, ne pas se trahir pour quelques pièces ou quelques actes manqués…
Un jour viendra où le rideau tombera, l’heure du cède-rôle… On ira plus au lac, ces soirs…
J’ai écouté, pour une fois, les trois coups du brigadier annonçant le début du spectacle, celui où tu es, tu vis, tu oses, tu y vas, par coeur, comme le texte qu’il faut mémoriser et jouer sur une scène occupée par une bonne quinzaine d’acteurs amateurs y mettant tout leur coeur, leur ardeur…
J’y ai appris plus de tolérance, de patience, d’écoute, de partage, de confiance, de respect, d’humilité, et enfin, de plaisir de jouer comme un enfant…
Après des mois de répétitions, de palabres, de doutes, de remises à zéro, de bonheurs, de rires, de tensions parfois, de partages, la gestation mène doucement à l’horizon de nos trois représentations les 10-11-12 décembre 2021 au Centre Culturel de Saint-Georges sur Meuse pour « Hôtel Paris Chilton » (auteur et mise en scène: Jean-Guy Lizin).
Je souhaite vous dire merci, à cette troupe de « Brankignols », pour ce bout de chemin durant lequel on s’est tenus par la main, soirs et matins, selon l’Oracle du dieu Spectacle…
Merci Janguy, Valérie, Jean-Denis, Anne, Leatitia (Letty), Ken, Caro, Annick, Julie, Murielle, Delphine, Mercedes, Quentin, Nicolas, Mathias, Florine et Rodrigue…
Pourvu qu’on soit à la hauteur de nos répliques, devant un public qui fait confiance à nos espérances…
On mettra tout notre coeur pour jouer aux acteurs!
En route, mauvaise troupe!
(Lien FB de la cie des Brankignols ici)
Vincent Poitier, alias « le Pensiologue »
23 novembre 2021
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Le pensiologue 