Un pote âgé aux cheveux poivre et sel me dit un jour que souvent, ce qu’on dit ment…
Tel au travers d’une vitre sans tain, nous voulons voir sans être vus, et cela, à cause de l’augmentation du prix des sens…
Les sels filles suscitent encore la course à l’échalote, mais les promises, parfois, mentent jusqu’à la basilique…
Pas de quoi, pour le courtisan, se reposer sur ses lauriers tant il doit ramer pour amener à sa mie la myrrhe au thé, sans qu’aucun combat n’avale son enthousiasme! (Oufti! On fait une pause et on la relit, celle-là…)
A défaut de rester en rade, l’homme doit se mêler de ses oignons, épice et tout…
Si il s’affranchit de ses peurs, il ne boira pas le bouillon et pourra peut-être tremper sa biscotte, si il encens le désir… (vous avez décidément l’esprit mal tourné!)
Il est nécessaire de saupoudrer l’amour de quelques aromates pour en relever le goût, et éviter l’amertume…
Si il fait six boulettes, le prétendant offrira alors un champ d’ail pour se faire pardonner, et remettra un clou de girofle au tableau branlant…
Le tube Hercule, ça peut être pelant, quand ça veut plus curry nez… (sachant que la pisse tâche…)
Mas j’arrête mes salades et mes considérations à la noix avant que ça ne parte en cacahuète!
Il faut admettre que pour l’âme, un miroir sans thym rend la vie fade et ne pousse pas à la réflexion…
En amour, il faut parfois un peu de piment d’aise, Paulette…
Je suggère aussi la « Roma » thérapie, sinon, sus à l’ennemie! Car l’amour, c’est une longue quête…
Avant d’être un chêne, il faut d’abord être un gland… (et parfois se planter dans l’humus…)
Et si vous tombez sur la belle commerciale, offrez-lui un mille-feuille, et n’hésitez-pas, messieurs, à vider votre bourse pour que ses yeux brillent…
Vincent Poitier, alias « le Pensiologue »
09 décembre 2021.
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