Aucune appétence monétaire particulière ne motive ce billet, mais parlant d’écus, je préfère mettre des gants…
Même les pompiers doivent faire des économies d’échelles, tandis que le monde agricole ne voit plus clair de nos terres et que la culture connaît une crise « Monet taire… »
L’investi se ment et tente de s’en tirer à bon compte dans les agences bancales prosélytes qui se moquent de tes os risées…
Quelques fois abreuvés de patrimoine patronymique, les légataires tentent des placements éthérés…
Les décimes additionnels, taux ou tare, sabordent la barque écopée à vains tours de bras…
Autant vouloir décharger une cuve de mazout à l’aide d’une fourche que de combler la fuite des profits laxistes…
Au troisième millénaire, seul l’accroissement du niveau de conscience peut tenter d’endiguer l’inflation pas pieds…
On ne peut impunément marcher sur des pavés numériques sans trébucher sur les dénivelés des courbes graphiques algorithmiques…
Quoi que nous fassions, nous consommons à chaque instant, chaque seconde… (notre réveil-radio ou notre réfrigérateur n’est-il pas branché en permanence?)
Cette dépendance énergétique constitue une aubaine pour le système économique mondial que nous critiquons et dénonçons…
Un adage prétend qu’il n’existe pas de bourreau sans victime…
Ne serions-nous pas nos propres bourreaux, dans une certaine mesure?
Il est assez rare qu’un baobab prenne racine sur une dalle de béton… (référence à mon roman « Thêta 4-8 hertz » – Les abysses de la conscience, introduction).
Vincent Poitier, alias « le Pensiologue »
10 décembre 2021.
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