


Les contes de fées, y en a « mare… »
Et puis, je n’imagine pas une femme embrasser un crapaud et encore moins sur la bouche…
Le mythe du cheval blanc, quant à lui, reposerait sur la base d’une écurie digne de celles de Formules 1 où le canasson (qui ne défèque jamais) serait contraint de passer régulièrement au « Pit Stop » afin de conserver sa fière allure…
Non, ce n’est pas réaliste…
Et ce foutu prince charmant, admettons, ce preux chevalier guerrier qui terrasse des dragons, on l’imaginerait bien avec une canne, invalide de guerre, au lieu d’un bellâtre aux bottes parfaitement cirées et dont l’uniforme immaculé sort du pressing…
Non, ça ne tient décidément pas la route, les contes de fées…
Les combats sexistes prennent cher face à ces histoires complètement fantasmagoriques…
Et que l’on arrête avec cet autre mythe de la pomme (j’aurais pu écrire mite pour faire des vers), que ce soit celle d’Adam ou de « Blanche Neige », à l’heure où l’on nous serine de consommer cinq fruits et légumes par jour. On se fout de la nôtre, flûte! (de Pan…)
Ne parlons même pas d’Eros (pas Ramazzotti), qui décoche plus de floches que de flèches…
De même qu’avec le taux d’inflation actuel avoisinant les huit pour cent, il fait comment le prince charmant pour entretenir son château, hein?
La dîme, madame, celle prélevée à la source et pas celle de jouvence, pardi!
Le prince charmant de 2022, il est affilié à la FGTB et n’a pas les moyens de s’offrir les service d’un avocat face à un système aux contours toujours Moyenâgeux…Et la princesse, elle ne peut pas pioncer cent ans, même pas huit d’heures d’affilée, de nos jours…Faut arrêter avec ces canarderies, y en a « mare… »
La veille d’écrire ces lignes, je tenais ma petite fille dans les bras (oui, je suis papy) et nous observions les canards et les crapauds, au bord de l’étang du « Petit Parc » animalier de Ben-Ahin (chez José et Christine).
Je me disais que ma princesse, c’était elle, et je lui déconseillai d’embrasser un crapaud, car elle risquerait de tomber dans l’eau…
p.s.: Je vous laisse, faut que je mette mon cheval à l’entretien…
Vincent Poitier, alias « le pensiologue »
12 juin 2022.
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