

Des bovins aux roux sillons, on commence à pressentir que le fou rage qui craint d’être sur la paille…
De gros nuages menacent le ciel du paysage sociétal européen dont les pontes voudraient mettre l’économie en jachère sous couvert de crise climatique.
Aux portails des dirigeants, la grille colle de la sueur et du fiel des hommes du monde agraire qui ont aiguisé leurs faux à la meule de l’étable des négociations stériles…
L’Union Européenne refusant le ballotage, les « cultos » néerlandais se sont mis à faire du foin car on leur impose une charrue devant leurs boeufs, sur leurs propres terres arables.
Sans fric assez pour aller se faire cuire un oeuf, sans plus de fourrage pour fabriquer le blanc de boeuf, les agriculteurs enfourchent leurs tracteurs, dénonçant sur les routes la déroute de leur corporation essentielle dans le monde actuel.
Nos paradigmes contemporains en pleine déliquescence, étranglant même le litre d’essence, ont mis le feu aux poudres des canons à l’Est, faisant frémir les ménages jusqu’à Brest…
La cohésion court à l’implosion, de peuples fauchés comme le sont les blés, donnant le champ libre aux libations et aux manifestations, jusqu’à plus d’émolument ni de discernement…
Plus de fauchage, plus de chauffage, plus de chômage…
A quand la fin de l’an pire…
Vincent Poitier, alias « le pensiologue »
08 juin 2022.
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