Ce billet un peu cavalier ne se targue d’aucune lapalissade…
Je préconise l’échange à âmes égales sur le terrain des joutes du doute…
L’Art mûr de vivre nous invite à quitter les zones de contreforts…
J’abandonne la cote qui m’aille sur mes champs de batailles, les chassé-croisés de mes vaines conquêtes…
Le « heaume sweet home » a vécu, j’ai assez « casqué »…
Quiconque abuse de l’arquebuse se voit décocher les flèches de l’amertume et ne trouve refuge qu’à la cambuse…
J’ai choisi le repos du guerrier, une vie sans cible, à l’heure de mon moyen âge…
Qui voit l’armure ne voit pas l’être qu’elle protège…
Qui voit le guerrier est en guerre contre lui-même…
A coeur voyant, rien d’impôt cible…
Qui lance l’eau du lac ne se mouille pas à la table ronde…
Les douves du passé recèlent nombres de cadavres et de chimères…
Le pont-levis relevé signifie que l’assaut sera plus puissant, donc plus destructeur…
La tête forte reste, tandis qu’on jette de l’huile sur le feu de l’ennemi…
On combat tant qu’on périt, pour une poignée de louis, devant la dîme, asservi…
Au son du cor on vend son corps, pour la victoire de se déchoir, du lourd tribut de sa tribu…
Montant au créneau des plaisirs futiles, un oeil sur l’horizon pressenti menaçant, on s’arme de patience, guettant une vie en quête de sens…
Les coursives de l’esprit ne mènent que d’un point de vue à un autre…
Tout ce qu’on pense compense la vacuité d’être en conscience…
Vincent Poitier, alias « le pensiologue »
09 août 2022
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