Vouloir ou ne pas vouloir quelque chose, c’est fixer son attention sur le même objet obsessionnel, c’est l’attirer à soi, bon gré, mal gré…
Au lieu de ne plus vouloir quelque chose, il serait préférable de vouloir quelque chose d’autre de défini.
Mais comment le définir? Le sait-on? Quelques fois non…
Il est alors possible de reconnaître cette forme de vacuité existentielle…
L’univers quantique déteste le vide, il pourra dès lors le remplir d’autre chose, pour autant qu’on lui laisse une place…
Cet « endroit » que l’on croit vide est comblé par les peurs, le stress, des programmes mentaux automatiques qui, bien qu’inconfortables voire douloureux, rassurent cette part de nous qui veut savoir et garder le contrôle.
Mais sommes nous prêts à sacrifier, abandonner un modèle potentiellement dysfonctionnel mais linéaire, au profit d’un nouveau modèle non déterminé?
Si le bonheur était une décision, tout le monde serait heureux! (enfin je crois…)
Il s’agit plutôt d’une disposition à accueillir, en confiance…
La confiance offre-t-elle des garanties? Certes non, ou nous la nommerions autrement, telle un contrat.
« Demain » n’est qu’une projection mentale basée sur les expériences passées et archivées par le cerveau.
« Demain » n’est qu’un calcul de probabilités basé sur des programmes neuronaux définis par nous-mêmes, souvent à notre insu…
Les émotions ne sont que la manifestation physiologique de notre corps en adéquation avec notre état d’esprit.
Quelques fois, cet état d’esprit n’est même pas corrélé à la réalité que nous vivons…
Un rêve, un livre, un film, ne sont pas factuellement de la réalité. Or, nous ressentons des émotions…
Observez vos émotions, vos pensées, vos certitudes, vos peurs, vos croyances limitantes (et ce n’est pas péjoratif), vos désirs, vos frustrations, vos plaisirs, et faites-leur confiance sans lutter…
Enfin, seulement si vous le voulez… C’est vous qui voyez…
Vincent Poitier, alias « le pensiologue »
05 octobre 2022.
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