164 – Billet critique: « L’aube sans l’essence programmée »

La sortie de crise énergétique passera-t-elle par une paix nourrie de gaz?

Paradoxalement, faudra-t-il geler les prix pour retrouver un peu de chaleur humaine?

En attendant, nous sommes tous dans le même bain, et c’est la douche froide, à tel point que l’on ose plus faire des vannes sur le sujet…

Il y a du gaz dans l’eau mais on fournit toujours du gaz aux ducs, tandis que la population enfile des pulls de marque « Diesel »

Le climat social est électrique et certaines corporations professionnelles commencent à péter un fusible…

On est pas très chaud à l’idée de passer le prochain hiver. Rien que d’y penser, ça nous fout un sacré coup de pompe…

L’expression « A la guerre comme à la guerre » semble devenir de plus en plus pertinente, comme le disait la dame âgée aux politiques…

Même dans les métiers de la construction et chez les pompiers on doit faire des économies d’échelle, ce qui est un comble…

Mais où va notre monde? C’est l’essence de la question…

En perte d’autonomie, cela va être difficile de recharger nos batteries, quoi qu’en pense madame Borne

Certains cogitent en carburant au café, craignant en fin de compte de devoir quand-même boire la tasse…

Va-t-on devoir coller des pains pour tenter de sauver les miches de nos boulangers, alors que le niveau de stress va croissant?

Nous sommes bombardés de nouvelles anxiogènes escomptant de ne pas aller jusqu’obus…

L’isolation n’est plus qu’une question de toiture, mais elle métastase lentement notre société…

Nos libertés, doit-on réellement, face aux pros, les taire?

La fonte des glaciers menace plus la tournée de ces commerçants artisans que la planète elle-même…

« Allô le monde, est-ce que tout va bien? », nous chantait la jeune Pauline déjà en 2007…

Vincent Poitier, alias « le pensiologue »

20 octobre 2022.

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