


2023 s’habille de printemps et la Wallonie recèle des coins magnifiques que Laurence et moi-même n’avons pas encore parcourus.
Nous sommes décidés. Nous irons à Celles (Houyet – province de Namur – Condroz).
Ce village pittoresque est traversé par un petit affluent de la Lesse, canalisé par un lit pavé de dalles calcaires, lequel chatouille les caves des maisons en moellons condruziens…
La balade débute au pied de la Collégiale millénaire Saint Hadelin (décédé en 692 de notre ère). Une statue toise l’édifice religieux depuis l’Ermitage (accessible via un calvaire en escaliers) au sein duquel une école primaire a élu domicile.
Nous pique-niquons sous un marronnier abritant une table en pierre et d’où nous profitons d’un panorama exceptionnel sur la petite vallée au fond de laquelle est engoncé le village de Celles.



Nous sillonnons ensuite le paysage condruzien sur le bitume des routes de campagne, arpentant un dénivelé non négligeable avant de redescendre aux abords du château de Vêves, vieux de près de mille ans.
Un glacier ambulant, « Le Mont-Blanc cinacien » (Ciney), stationne son véhicule à la croisée de la RN 910 (rue du Pîrli) et de la rue de Furfooz menant au château, et ce, au moment même ou nous traversons cette route nationale. Nous n’y résisterons pas…
Nous dégustons notre cornet glacé en grimpant la rue de Furfooz, d’où nous admirons le fameux château de Vêves évoquant celui d’Euro Disney de par ses majestueuses tours coniques, parfaitement restaurées au XVIIIème siècle.


Un kilomètre de côte carrossable met un terme au dénivelé positif de cette randonnée, avant que nous ne redescendions vers le village de Celles par des sentiers campagnards et forestiers d’où nous finissons par apercevoir à nouveau les clochers de la Collégiale Saint Hadelin et de son Ermitage.


Nous débriefons nos deux bonnes heures de marche (7 km, lunch et flânages compris) à la terrasse de la taverne « Le Val Joli », à quelques mètres de la Collégiale, assis à cinquante centimètres du ruisseau qui fend le coeur du village, sous un soleil généreux…


Ce cadre bucolique et apaisant nous exonère de tous les maux de la Terre et nous regagnons Huy le coeur léger, non sans faire une nouvelle étape par Gives (Huy), au « Petit Parc », chez José et Christine, au bord de l’étang, nous sustentant l’estomac mais aussi les mirettes jamais repues de tant de beauté…
Le soleil couchant magnifie cette nouvelle Ode à la Nature dont les orgues ne manquent jamais de nous étreindre de tous leurs charmes vertueux…
Il n’y a rien à attendre de cette vie, mais il y a tout à vivre… La contemplation fédère de belles pensées, lesquelles fédèrent de bons ressentis…
La réalité est souvent là où se porte notre regard et il est rarement nécessaire d’aller au bout du monde, dès lors que nous y sommes déjà…
Tout dépend d’où l’on regarde, puisque la Terre est ronde…
Vincent Poitier, alias « le pensiologue »
06 avril 2023
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