224 – Billet slam: « Léo et les bas. »

Je ne suis pas cynique, tout au plus un peu scénique.

On ne peut connaître l’espoir que si on a connu la nuit noire.

Cette narration n’est peut-être pas l’inverse d’une fausse fiction.

Peut-être même le spectre d’un Slam hanté…


Je vous parlerai de Léo, mais ce put être Alizée,

Sauf qu’il est plus Léo qu’Alizée…

Il craint que demain la vie enlève Léo.

Alors Léo nie, et Léo part, sous le ciel fauve du soir.

Léo sculpte sa vie, et Léo zone, hors de sa couche.

Téo, son ami, déplore la source de Léo tarie…

Alors Téo rit, et Téo file, au Téo logiques.

Léo cillant, Léo céans, Léo rage…

De ses pieds, Léo racle le sol, Léo sature.

Un poids, Léo porte un…

Alors Léo triche, toisant Léo tocard.

Il s’imagine être un prince d’élu.

Il pense à ce que les paroles de Léo valent.

Ses sujets lui demandent: « Oh, Léo Duc! File-nous quelques tuyaux! »

Alors, Léo dorant la pilule de ces gueux, joue au Léo posé, au Léo père…

Loin d’être dupes, les gueux perçurent son Léo nanisme.

Alors Léo range son Léo suaire,

Se rappelant qu’il rongeait encore son os hier…

Préférant le Léo primé au Léo pas cité,

Il prit conscience que des gueux, il en avait les yeux.

Que pour eux, son faux halo de Léo gêne.

Ils voulurent Léo frire au bûcher, afin que Léo rie flamme…

Afin que plus jamais Léo baise… Mince!

Alors Léo s’pisse dessus…

Léo pressé, Léo s’carapate dans les Carpates…


Moralité:

« Qui pète plus haut que son cul a de la merde derrière les oreilles…

A s’avouer vaincu, on finit par tourner le dos aux merveilles… »

Vincent Poitier, alias « le pensiologue »

30 janvier 2025.

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