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La Mort dans l’Âme
Tous droits réservés – septembre 2012 (Le Pensiologue)
Table des matières
Introduction
La mort, sujet tabou (avant-propos)
1 – Le pendu dans le bois
2 – Le pendu à la garde-robe
3 – Le poteau
4- La grosse dame
5 – L’homme en croix sur la route
6 – L’homme à la tête rouge
7 – La femme brûlée dans son garage
8 – Les chaussures
9 – La noyée harponnée
10 – La dispute
11 – La femme aux six enfants
12 – Le vieil homme et ses sous
13 – L’alcolo malade
14 – L’homme sans tête
15 – Les tibias
16 – Scatologie
17 – Le treuil électrique
18 – L’homme dans la cave
19 – L’héritage douteux
20 – L’artiste
21 – La mise en scène
22 – La femme aux bonbonnes
23 – Raphaël, une fin absurde
24 – Le vieil homme malade
25 – L’homme seul
26 – La voiture dans la façade
27 – L’homme qui voulait sauver son chien
28 – Le choc
29 – Salut André
30 – Bénito
31 – L’homme décomposé
32 – Anthony
33 – Impuissance
34 – Le crève-cœur
35 – Les travaux
36 – L’obsessionnel
37 – Les badauds
38 – Sur le pot
39 – Le camion
40 – Le couple sans histoire
41 – Le couple illégitime
42 – L’écluse
43 – Le sac de frappe
44 – Le maghrébin
45 – Une journée ordinaire
46 – Canicule (le marin)
Conclusions
Introduction
La conscience de soi, la conscience d’être, d’exister, d’être un être vivant et mortel, la conscience d’être un mammifère à sang chaud doté d’une intelligence, la conscience du temps qui passe, suscitent plus que quelle qu’autre espèce sur Terre, des questionnements intérieurs, des tourments violents, des émotions vives et profondes, et souvent, un profond malaise, et plus précisément, un mal être…
(À suivre sur La Mort dans l’Âme )
La mort, sujet tabou (extrait du livre)
Rien que le mot fait peur….. « la mort… ».
Un sujet que l’on évite soigneusement, par peur personnelle, par pudeur, par peur de heurter les consciences, parce que le sujet divise, parce que cela n’est pas politiquement correct, bref, car ce sujet de discussion n’a pas bonne publicité….
…………
Avec la mort, c’est un peu le même scénario. La comparaison est certes un peu légère mais elle m’appartient. Elle risque de heurter certaines sensibilités mais cela est volontaire, afin d’interpeller sur cette question, et éveiller l’intérêt pour la mort.
Pourquoi, pensez-vous peut-être ? Parce que la mort fait partie intégrante de la vie, ai-je envie de répondre, simplement…
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La Mort dans l’Âme
(épisode 2)
Le pendu à la garde-robe (extrait du livre))
(11 mars 1999)
Je suis en patrouille de soirée, il fait noir, la ville est calme, et mon équipier, zélé, n’a rien trouvé de mieux que de contrôler un véhicule non assuré sur l’avenue principale. A croire qu’il les sent…
Le central radio nous informe qu’un homme vient de téléphoner à la police car il est très inquiet de ne plus avoir de nouvelles de son copain. L’adresse nous est communiquée, ce n’est qu’à deux-cents mètres de notre position.
Arrivés sur place, je reconnais l’homme qui a appelé, il nous attend devant un immeuble à appartements précaires et à peine salubres. Son copain (homosexuel) ne répond plus au téléphone ni à son domicile depuis deux jours. De plus, il n’est plus allé travailler, il est cuistot. « JD », l’appelant, que je nommerai ainsi pour préserver son anonymat, dispose de la clé de l’appartement mais il n’ose pas y entrer. Il me confie la clé et nous indique la porte du premier étage… « C’est là… », me dit-il, la voix serrée…
Je me retrouve dans ces récits…Situations autres mais avec les mêmes émotions et des scènes aussi violentes…On n’oublie pas, même après 20 ou 25 ans…
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Merci de partager ton avis, Didier… On oublie jamais… 😗
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J’ai « parcouru » quelques textes. J’y reviendrai pour lire vraiment, en prenant le temps. Ce que j’ai lu m’intéresse. C’est bien écrit avec une valeur de document. Merci pour ce partage
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Merci à vous d’avoir pris le temps de lire… Et de réagir.. 😉
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Je me souviens également de cet accident, du jeune homme et de sa famille. Je me retrouve dans ces textes, comme la plupart de nos collègues, je suppose. Cela reflète exactement les sentiments et difficultés non-connus de monsieur et madame tout-le-monde, du métier que nous exerçons du mieux que nous pouvons.
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Merci de ton intérêt… C’est ma vision d’homme que j’aime développer, plus que le métier… N’hésite pas à partager.. Merci Bernard 😉
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Le livre acheté, le livre dédicacé! Sans curiosité, sans impatience je le feuillette, premier essai, premier choc! « Le pendu dans le bois « , émotionnel pour moi. Je me dois d’y revenir posément, pour lire attentivement. C’est ce que je ferai.Un échange de sentiments retenus, qui nous échappe ( pourtant il me semble l’avoir pressenti! ) et vécu par un corps de métier tellement peu reconnu par le citoyen. Je citerai une phrase de Rainer Rilke lue dans « Lettres à un jeunes poète »,
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Bonjour Vincent Poitier’,
Voici ce qu’inspire « La Mort dans l’Ame » à une ‘vieille dame’ de 70 ans qui a toujours, enfouis sous sa «Peau d’Ane», les rêves – ou les réalités – de son enfance détruite.
Le titre d’abord m’a interpelée par ses majuscules : Mort et Ame sont personnifiées, concrétisées, incarnées en quelque sorte.
Dans « La mort dans l’âme » (minuscules) de Jean-Paul Sartre, le soldat dans la tourmente de la seconde guerre mondiale a appuyé sur la gâchette : c’était ‘son’ mort, ‘son’ œuvre, la trace de ‘son’ passage sur Terre, justifiant le sens des mots ‘vivre’, ‘exister’, ‘agir’ ou ‘subir’.
Au jour d’aujourd’hui, cette mort sans majuscule, anonyme, est devenue un ‘life show’ permanent par écrans interposés, petits ou grands, en direct d’une actualité sans frontières ou d’un suicide filmé par un adolescent sur les réseaux sociaux, en virtuel dans les jeux vidéos sous forme édulcorée, inodore, irréelle. Vous, le flic de terrain, « l’éboueur de la société », – car il en faut, hélas -, vous l’avez côtoyée quotidiennement, face à face, dans ce qu’elle a de moins noble pour ne pas dire de plus ignoble. Et ce métier si difficile, tant dans le contact direct avec le « déchet humain » que dans la distance à respecter avec les vivants en sursis, vous l’avez choisi puisque toute vie n’est qu’une succession de choix, conscients ou non. Et là surgit la question essentielle : QUI sommes-nous ‘en vrai’ ? QUI fait ces choix ‘inconscients’ ? « L’âme est-elle recyclable … S’éteint-elle, se ‘vaporise-t-elle’, s’unit-elle à une énergie universelle » ? Avons-nous déjà vécu ‘avant’, ailleurs, dans un autre corps ? Il semblerait que oui si j’en crois ma douloureuse expérience personnelle, comme si les Temps s’étaient ‘repliés’, ‘superposés’ dans une sorte d’espace-temps accidentogène. Pour tenter de comprendre, pour survivre, j’ai entrepris La Quête … et ce n’est pas moi que j’ai rencontré sur le chemin de Damas !
Les « conclusions » du livre témoignent d’une exceptionnelle proximité bienveillante, respectueuse de l’humain jusqu’à son terme et même au-delà, au travers de ce sixième sens très particulier qui ne vous relie manifestement pas aux vivants, mais aux âmes qui se sont échappées de leur corps de chair putréfiée.
L’ultime phrase de votre livre m’atteint au plus profond de moi-même qui suis arrivée à l’automne d’une vie qui n’a toujours pas trouvé de sens personnel à force de dénis. Peau d’Ane ose pourtant aujourd’hui dévoiler son vrai visage ; sera-ce en vain ?
« Eliot – Aimez-vous lésant les autres » … Voilà bien un titre qui m’interpelle à nouveau, tout autant par le choix du prénom que par son intrigant participe présent. Selon l’étymologie, Eliot dériverait de l’hébreu Elyâhou / Eliyâh : ‘El est mon Dieu’. Pour mémoire, le grand prophète biblique Elie monté vivant au Ciel sans passer par la mort est censé préfigurer le Christ qui, Lui, a traversé la Mort pour la retourner en Vie.
Je vous souhaite bonne route dans la quête de la Vie.
Michael Whelan – La voie étroite
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