La région hutoise recèle décidément un certain nombre de talents artistiques dont Alice Hoche (née en 1994) fait partie.
Le « bouche à Facebook » a démontré le bon côté des réseaux sociaux, surtout en cette période « d’isolement social » (pandémie…). Cette fois encore, la galerie virtuelle sur le Net m’a permis d’admirer les oeuvres abstraites, fines et colorées de cette artiste, biologiste de profession, dont on peut imaginer capter les influences artistiques…
Oserais-je avancer que l’univers infiniment petit, le milieu aquatique, la cellule biologique, sont figurés au travers de certaines oeuvres d’Alice? Oui, je l’ose, bien qu’elle s’en défende, m’expliquant au téléphone que son expression artistique lui permet de s’évader de son univers professionnel plutôt cartésien et rigoureux…
Formée durant neuf années (de l’âge de 9 ans à celui de 18 ans) à l’Académie des beaux Arts de Huy (en cours du soir), Alice a peaufiné ses techniques qu’elle met au service de ses inspirations du moment…
Alice HOCHE nous « plonge » dans un univers coloré, doux, vaporeux, profond, chaud et rassurant… Entre évocations de vues satellitaires de la planète, méandres oniriques ou cosmiques, mon coeur balance… J’ai éprouvé l’expérience d’être en apnée suspendue, le temps s’égrenant tout en douceur, sans besoin de remonter en surface…
Les fines textures contrastent habilement et harmonieusement avec les différents plans, ce qui confère du relief ou de la profondeur au voyage artistique que nous propose Alice…
La maîtrise du clair-obscur contribue au mystère de ce voyage…
Lorsque les tons sont plus neutres, moins chauds, Alice Hoche compose avec le contraste des rondeurs et des formes plus anguleuses, conjuguant des textures variées qui emmènent le spectateur au-delà de la deuxième dimension…
Lorsque je lui demande d’évoquer ses sources d’inspiration, Alice me confie qu’elle commence toujours par choisir ses couleurs et qu’elle crée ensuite d’instinct, sans nécessairement savoir vers où elle part.
L’artiste jongle depuis six ou sept ans (dans son garage notamment…) avec acrylique, verni et eau, utilisant la méthode du « glacis » ce qui rend les couleurs plus éclatantes, pour le plaisir des yeux…
Ses oeuvres ont été exposées une première fois en 2013, à Moha, au « Yéti Rouge » (fermé depuis lors), où elle a réitéré plusieurs fois sur invitation du propriétaire des lieux.
En Juin 2019, elle a organisé une exposition à son domicile (cf sa page Facebook).
Reportée pour cause de confinement (comme c’est la cas pour plusieurs artistes en ce moment), une exposition des oeuvres d’Alice Hoche était programmée en mars 2020 aux établissements « Faniel » de Wanze (commerce de peintures et décorations).
La date du 9 mai 2020 est à présent évoquée, en fonction de l’évolution des mesures de confinement que nous connaissons actuellement.
Pour être informé des actualités artistiques d’Alice, je vous renvois sur son mur Facebook et sa page Alice Hoche peinture abstraite (cliquez sur le lien de couleur).
Je ne connaissais pas cette jeune artiste, mais son Art l’a devancée, et est parvenu jusqu’à moi, démontrant une fois encore que l’âme sait où elle va, à notre insu parfois…
Raffinée, élégante, peu loquace au sujet de son univers intérieur, Alice suit la sienne quand elle peint… Dépassant les conventions, l’Art permet une quête intérieure…
C’est au spectateur averti de traduire, au travers de son prisme spirituel personnel, le message qui émane de ces oeuvres, mais quoi qu’il en soit, ce message semble non subversif…
Merci Alice, merci l’artiste,
Bonne route,
Vincent Poitier, alias « le Pensiologue »,
27 mars 2020
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Le 2/6/2020, jour de l’inauguration de l’expo aux Ets Faniel (Wanze)