Dans la vie on fait ce qu’on peut.
Et il arrive qu’on perd’ courage.
Slam arrive et slam étonnerait
Que je sois le seul en naufrage.
Pour l’écrire et même pour le dire,
(Il) Y a des gens qui te mettent à l’aise
Comme le fait chaque mois le « M’Sieur13« .
J’ai donné au système une partie de moi-même,
Lui qui sans complaisance me laissa dans l’errance.
Neuroatypique parqué au rayon tragique,
Ce genre de perceptions fait jaser aux salons.
Fais comme ci, fais comme ça, patati patata,
Fais pas ci, fais pas ça, t’éviteras des tracas.
A trop tout contrôler, ne viens pas t’étonner,
Si tout c’que t’as prévu te sorte par le cul…
Pardon d’être vulgaire mais le corps somatise,
Jusque dans les artères il perçoit la bêtise…
Arrêtons la colère, cessons la convoitise,
Cette vie délétère, il faut plus qu’on l’attise.
L’agent mis de côté, dans une malle au grenier,
J’me suis r’trouvé moi-même, à panser mes oedèmes.
Le monde du travail ne signant plus ton bail,
Ton statut de sénior plaisant plus aux cadors,
Tu regardes le Sérail telle une poule aux oeufs d’or,
Et comme un feu de paille qui brûle tous tes remords…
Moi je crois au Condor, d’où qu’il vienne où qu’il aille,
Et chaque soir je m’endors sur un lit de corail…
Ch’uis un homme d’écriture qui a perdu son armure,
Troubadâme de sa vie, Flic flaque flow, c’est ainsi…
Vincent Poitier, alias « le pensiologue »
15 février 2025.
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