Les « proseries » de la Slamerie, desquamation des émotions…

Sans forfanterie ni gabegie, nul ne renâcle dans ce cénacle…

Qui sans manie ni même castille, souvent propices aux catharsis,

Jamais rigides, souvent bifides, nul aréopage arborant son ramage…

Ressuscitant des mots bénéolents, au sens pas toujours évident,

Quand un oral est augural, sans attrition ni contrition,

Archaïsant les médisants, sans apophtegmes, parfois sans flegme,

Mêlant aménité avec ambages, dans l’albédo de ses nuages,

Au caractère vérécondieux, pouvant masquer tant de ravages,

Ne pouvant rendre l’âme à Dieu, s’accroche aux branches du courage…

Cette litanie surannée, pourrait-elle subodorer,

Que jamais plus vous n’écoutâtes, cette logohrrée un peu marâtre…

Merci pour ces trois minutes, qui sont pour moi tant de volutes,

Sans que vous ne pandiculiez, devant tant de garrulité…

Ne craignez rien si je reviens, n’ayez pas froid la prochaine fois,

Ce ton oiseux, un peu capiteux, n’est que fantasme d’un orgasme…

Louvoyant avec des mots, dans les tempêtes du marasme,

Tentant d’ouïr quelque écho, exempt toutefois de tout sarcasme…

Vincent Poitier, alias « le pensiologue. »

24 août 2025.

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