Il était une Loi, qui disait combien de fois, il fallait compter sur ses doigts, pour ne pas se faire taxer trop de fois.
A défaut de bon aloi, et même de bonne foi, on pourrait se faire taper sur les doigts.
Je n’vous raconte pas des histoires, si on conte mal, ça va se voir.
L’Etat est le loup dans le bois, et les sept nains de bons citoyens.
Le Lapin blanc, qui court tout le temps, a p’t’être un couac dans son bilan.
Alice qui fait des bénéfices, sera bientôt frappée d’impôt.
Elle ne sera jamais relaxe, si elle ne paie pas ces quelques taxes.
Dans le grand livre des Contes, on n’lit pas tout, on s’la raconte,
Mais si on en planque sous le tapis, on risque de passer au tamis.
Et les pirates, qu’en dire alors, qui dans leur cale cachent leurs trésors?
Cap’taine crochet qui est sur le pont, échappera-t-il aux sanctions?
L’expert comptable, un mec affable, pourra l’aider à ne pas se faire lapider.
Et Ratatouille, lui qui tambouille, pourra-t-il supporter des charges qui sont assez salées?
Alors qu’il touille dans son chaudron, il sait que douillent les contributions.
Et si s’allonge sous son chapeau, le nez en bois de Pinocchio,
Il demandera à Geppetto, une p’tite rallonge pour mettre dans le pot.
A chaque jour suffit sa peine, a dit un jour la p’tite Sirène,
Même si parfois, a dit Némo, on tape souvent un coup dans l’eau.
Oncle Picsou, qui aime les sous, n’éludera pas la TVA.
Même un nobel comme Père Noël, sait que pour tout le monde, c’est le destin,
Un jour ou l’autre, ça sent le sapin.
Vincent Poitier, alias « le pensiologue. »
18 décembre 2025.
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