Avant, j’étais Clif, l’âne à Milgram.

Mais un jour, j’ai refusé et quitté l’expérience, conscient de mes responsabilités et de mon implication dans la danse.

Les cascades de responsabilités en cascade ont précipité ma chute de haut.

J’ai retiré mon masque et respiré un air nouveau-né, irritant mes poumons comprimés.

Je me suis rencontré à l’intérieur, faisant face à quelques horreurs.

J’ai alors compris que je ne pouvais ôter les perceptions d’autrui qui eux, le voyaient encore…

J’ai ressenti un tsunami d’émotions que le masque harponne.

Se confrontaient dès lors le label et les bêtes, qui ne me reconnaissaient plus sans ce maudit masque dont persistait la trace sur ma peau d’âme et dans leur esprit étriqué et conditionné.

Impavide, je fis des pas vides, traversant le désert de ma conscience…

D’Osiris en oasis, je cherchai le sens, malgré les absences.

Au fond du puits, je trouvais de l’eau, et puis je levai les yeux vers le haut.

Dans ma quête frénétique, j’en avais oublié la nappe phréatique, laquelle me rappela le lien entre le ciel et la terre.

Tout est là, mais on ne le voit pas.

Trop de superficiel, l’évidence perdue en évanescence existentielle.

Qui avais-je convaincu, de mon masque ou de ma vertu?

Pourquoi chercher dans des regards extérieurs, une identité qui hurle à l’intérieur…

Le Mascarpone est un fromage mou et consistant.

Il absorbe les coups, mais ne reste pas dans les dents…

Vincent Poitier, alias « le pensiologue. »

26 décembre 2025.

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