Je valse à mille temps, je n’suis pas militant.
Je ne suis pas pigiste, chuis juste un humaniste.
Je cherche pas polémique, j’agite un peu mon bic.
Je ne joue pas les tribuns, j’n’écris pas de tribune.
Je parle à quelques uns, compagnons d’infortune.
Je n’tente pas d’haranguer la foule, on n’fera jamais philosopher une poule.
J’fais l’choix d’réfléchir, plutôt que celui de haïr.
Seuls ceux qui ont un coeur le tuent pas au labeur.
Il le font rayonner, sans vous faire un pied d’nez.
Mais pour toutes les violences, venez donc voir d’ici.
Pour toutes ces folles dépenses, je n’vous dis pas merci!
C’est les p’tits qui compensent, c’est eux qu’on sprôtche tôdi.
Au sujet de la guerre, des questions en rafales,
Me disait mon grand-père, qui est sous une pierre tombale.
Et nous on rime et on rame, comme tartine et botterham,
Faudra mettre des limites, à ceux qui se croient élites.
Qui bâtissent des folies, comme on pisse et on chie.
Faisons l’économie de trop de hiérarchies,
Aux meneurs qui imposent, j’préfère ceux qui inspirent.
Mégalos du pouvoir, on ne veut plus vous y voir.
Ceux qui ont pas consenti, sont pas ceux qui ont senti,
Que toutes ces piètres arnaques, ne sont pas des oracles.
Cette fresque ubuesque, complètement burlesque,
Est une caricature, qui malheureusement perdure.
Ce n’est pas du bidon, ce n’est même pas abscons.
C’est ainsi, c’est comme ça, de la vie à trépas.
On peut fermer les yeux, mais c’est moins merveilleux.
Il faut aller de l’avant, mais faut-il suivre le vent?
Oui ça fait un peu peur, de n’être plus qu’un acteur,
Et de vivre pleinement, d’Être à chaque instant.
A tous nos ennemis, je n’vous dis pas merci!
Mais à tous nos amis, merci d’avoir compris.
Vincent Poitier, alias « le pensiologue. »
18 novembre 2025.
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