Ce Blog a plus de 7 ans!

(22/10/2022)

Pour les nouveaux visiteurs, je vous invite à consulter la page accueil et présentation, ce qui vous permettra de mieux comprendre la raison d’être de ce blog (plus de 53.000 consultations en 7 ans). Mes chroniques d’artistes/artisans et auteurs (depuis février 2020) ont rencontré un vif succès de +de 40.000 vues à ce jour (cf rubrique chroniques sur ce blog via le lien suivant en couleur:

 Mes chroniques illustrées

Je tiens immédiatement à remercier chaleureusement tous les lecteurs de mes cinq ouvrages ou de l’un ou plusieurs d’entre eux.

En effet, un auteur en herbe ne serait rien sans ses lecteurs dont une partie m’a communiqué ses ressentis et/ou critiques, très souvent constructives, via ce blog, Face-Book ou via le site de mon imprimeur

 Le Livre en Papier .

Chaque publication a suscité de nombreux (très nombreux) échanges humains et interactions diverses. Il ne s’écoule pas un jour où l’on ne me parle pas d’un de mes ouvrages, où on me questionne, avec bienveillance et intérêt.

Quelques rencontres débats/conférences ont été organisées par diverses structures ou associations. J’ai animé ces conférences interactives avec beaucoup de plaisir!

Mon second roman « Thêta 4-8 hertz » (5ème ouvrage, fin 2019) est sorti en octobre 2021 (auto édité)

Surfez à volonté au travers des diverses pages de ce site afin de découvrir cette aventure d’auteur depuis ses débuts. Je suis ouvert au dialogue et à de nouvelles expériences humaines et littéraires.

A bientôt, je l’espère,

Vincent Poitier,

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Ne rien vouloir,
Tout accepter,
Vivre…

(1 juillet 2018)

« Lutter pour vivre » semble être une formule dévolue aux hommes des cavernes, ou à certaines populations tribales, de part le monde.
Sauf que trop d’êtres humains sur cette planète en sont encore à devoir se battre, à l’heure où j’écris ces lignes, pour quérir leur pitance ou simplement trouver de l’eau potable, essentielle à la vie…
Mais quelle vie? Demeurer en vie, simplement. Garantir la survie du groupe familial, ou du groupe social, aussi petit soit-il.
Les liens tissés sont renforcés devant l’adversité. L’amour se suffit à lui-même. Il est le ciment, l’évidence, dans de telles conditions.
Pour une minorité de population terrienne, environ vingt pour cent, la « lutte » est toute autre. Elle est moins noble. Elle consiste à posséder, consommer, garantir du patrimoine, protéger des intérêts personnels.
Nourrir sa famille est une course contre la montre, mais pas tant contre le danger, effacé de notre instinct de survie par trop de garanties et de protections illusoires.
L’amour conserve une place, mais le ciment est fragile, il a séché trop vite. La gestion du temps et du stress pompe une grande énergie, stérilement consommée, sans plus de garantie de demeurer en vie. Mais quelle vie?
Nous n’avons qu’à nous servir, acheter, consommer du plaisir frelaté, rapidement, car le temps s’égrène.
Nos âmes sont torturées, mais nos estomacs sont remplis de produits consommables adaptés à quasi toutes les bourses.
Notre quotidien est jalonné de recommandations, de prévention, de calculs de risques, d’échéances… Mais aussi de déchéances…
Pour autant, la vie renaît chaque matin, quelles qu’en soient les circonstances, pour chaque hommes ou femme dans le monde…
La vie leur échappe, un jour, ce qui représente l’unique et absolu dénominateur commun…
La joie, la tristesse, le plaisir, la douleur, sont ressentis partout et à chaque instant, selon des valeurs et des codes différents.
Ce qui importe est de ressentir, plus que la raison de ressentir elle-même.
Vivre, en son âme et conscience, jusqu’à ce que mort s’en suive…

Le pensiologue,

Vincent Poitier