206 – Billet global: « Terre minus. »

L’Humanité occupe 1% des 30% de terres émergées sur notre planète, autant dire deux fois rien.

Or, cette Humanité oecuménique semble être en pleine débandade, c’est le moins que l’on puisse dire.

Notre atmosphère est respirable sur une fine couche de moins de 10000 mètres d’épaisseur, bombardée de particules cosmiques, de vents solaires, et en proie à de potentiels impacts de météores.

Des gouvernements se bombardent quant à eux en permanence pour des conquêtes de territoires, de pouvoirs, dans le but de maîtriser des échanges économiques ainsi que des monopoles énergétiques et alimentaires.

Les êtres humains naissent et meurent chaque jour depuis dix mille ans, tentant de vivre ou de survivre entre les deux.

Les moyens technologiques contemporains permettent à chacun de communiquer et se géolocaliser à peu près n’importe où avec une très grande précision. C’est sans compter sur les milliers de satellites artificiels gravitant autour du globe, accroissant le risque exponentiel de collisions en chaîne.

La tectonique des plaques, également source de vie sur Terre, ébranle des civilisations entières à un moment ou à un autre, quelque part dans le monde, quand il ne s’agit pas de cataclysmes météorologiques.

Malgré tout cela, l’Humain cherche la sécurité, l’intégrité, le contrôle, la santé, et parfois, l’opulence.

Il existe tant de causes de mortalité que le simple fait d’être en vie relève du miracle…

Pourtant, lorsqu’un être meurt, la vie suit son processus, quoi qu’il arrive.

La plupart du temps, nous ne connaissons pas les personnes qui cessent de vivre, mais nous craignons constamment que cela nous arrive, sachant qu’inéluctablement notre tour viendra, quoi que nous fassions pour l’empêcher ou y surseoir…

Alors, je pose cette question: « La course ou la vie? »

Vincent Poitier, alias « le pensiologue »

30 avril 2024.

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